Ingrédients :
- Un couteau tranchant ou une lame de rasoir
- Un morceau de parchemin
Rituel :
Nous sommes au regret de le rappeler, mais on doit savoir ce que l'on veut.
Un pacte dure vingt ans, à vous de savoir en profiter. Passé ce délai, non seulement la vie est précaire, mais il est rare qu'on puisse y survivre très longtemps. Chaque grande entité apporte ses faveurs, une seule suffira. On doit être initié, pratiquer avec ferveur et sincérité. On doit avoir un but, un seul et unique.
Lucifer apporte pratiquement tout ce que l'on désire, mais il permet surtout d'obtenir la réussite dans la voie choisie.
Diane donne, surtout aux femmes, une réussite dans leurs ambitions, elle est créatrice de toute chose.
Lilith accorde la beauté physique, la sexualité, la volupté et la faculté d'être désiré de tous (valable pour les femmes et les hommes).
Astaroth donne la richesse, l'argent, mais pas toujours la joie de vivre.
Belzébuth donne l'invulnérabilité, permet de vaincre tous ses ennemis, même sans moyen apparent.
Belphégor accorde la sagesse, permet d'étudier utilement toute science.
Asmodée donne la force, pour une femme, de vaincre tous ses ennemis, particulièrement d'écraser les hommes qui l'on fait souffrir.
Comme on le constatera, le choix ne manque pas. Nous recommandons surtout de ne pas accomplir plusieurs pactes, bien que cela soit faisable, il existerait des contradictions entre les forces.
Pour faire le pacte, on choisit le jour le plus approprié, mais, au préalable, on a constitué un cahier de doléances, sur un morceau de parchemin, afin de demander tout ce que l'on désire, en rapport avec l'entité à laquelle on se consacre. A l'heure choisir (Soleil pour Lucifer, Lune pour Diane, Mercure pour Astaroth etc.) on demeurera une heure, si on le peut, en méditation devant l'entité indiquée. On sera nu, assis en tailleur sur le sol. Quand on sentira le moment venu, on se lèvera, puis, à l'aide d'un couteau tranchant ou d'une lame de rasoir, on se coupera légèrement le poignet gauche. Recueillant le sang d'un doigt de la main droite, on signera le pacte de son prénom ou de son nom de sorcier.
Autrefois, on le gardait pieusement, aujourd'hui, on le brûle et on recueille ses cendres. Ce sont elles que l'on gardera. Cette tradition est venue avec le temps de l'inquisition, afin que le pacte ainsi conclu ne serve pas de pièce à conviction au cours du procès en sorcellerie.
Fait suivant cette tradition, le pacte sera parfait, il réussira, mais ne nous attendons pas à vivre beaucoup plus de vingt ans. C'est le prix !